la côte Pacifique et le Valle del Cauca

Venue apprécier la chaleur dans tous les sens du terme: il faisait 40°C quand j'ai débarqué à Cali ! J'ai été plus que bien reçue par mes companeros assistants, vive le réseau!
Au programme du week-end: visite de l'université del Valle -l'université publique de Cali- où j'ai rencontré un activiste d'un collectif indigène avec qui j'ai beaucoup échangé et qui m'a fait gouter un alcool de la côte pacifique réputé pour être aphrodisaque - il vous chauffe le coprs-! Le samedi, balade au rio Pance, nature fraiche et vierge, un brin d'aventure!
Le dimanche RDV avec l'association Lila Mujer pour leurs remettre les sous de la vente de leur artisanat.
J'adore Cali, grâce à la chaleur tout parait devenir plus simple et plus décontracte: une petite bière sur un trotoir et on est heureux ! Le nec plus ultra, mes potes assistants ont une piscine dans leur résidence, je vous raconte pas le plaisir de se lever transpirante et d'aller directos à la piscine, pour se rafraichir !! Je crois que c'est comme ça que je veux vivre. :-)

Avec la fine équipe, nous voici arrivé à leticia. Ville la plus au sud de la Colombie à la frontière avec le Brésil et le Pérou et en plein milieu de la forêt amazonienne et près du fleuve amazone. Leticia est frontalière avec la ville résilienne de Tabbatinga, en deux mètres tu changes de langue, d'heure (tu prends 1H!), de musique et même les traits physiques sont différents (il me semble).
Nous avons trouvé un hotel pas trop cher à la frontière avec le Brésil, l'hotel étant coupé en deux, on s'est donc mis au habitudes locale:, caipirinha, on a falé portugues, et on a appris à danser le forro, une musique populaire brésilienne, que du bonheur!

un paresseux, alors il s'accroche à vous et ne bouge plus!

Nous avons trouvé des tours à 30€, évidemment nous étions obligés de passer par des guides et des agences de voyages pour partir découvrir l'Amazone, car c'est un poil dangereux de s'y aventurer seul...
Découverte de l'Amazone, un petit aperçu de la selva et des animaux aquatiques ou non qui l'habitent et bien sur "découverte" des communautés indigènes...

Nous voila donc parti pour décourir l'Amazonie, perso j'ai détesté la manière dont on visite les communautés indigènes,  la façon dont on se passait les animaux d'un bras à l'autre comme des objets, c'est évidemment super commercial, comme m'a dit notre guide très sincère,  faire autant de choses en si peu de temps c'est difficile d'avoir des contacts plus poussés avec les indigènes, même si je pense qu'il manque ds ces tours un peu plus d'éthique, par ex j'ai adoré aller visiter une fondation qui fait des recherches sur la vie aquatique de l'Amazone, informe et portège, dommage que la visite au final  se résume à voir des animaux supposés sauvages et la nature qui est devenue un bien commercial, même si c'est évident que le tourisme permet à certaines communautés de survivre car aucune aides de l'Etat colombien.