Alors voila les merveilles! Les gens s'arretent dans la rue tellement ils sont beaux !!! C'est vrai que des petits blancs aux cheuveux presque roux et aux yeux bleus ça ne courrent pas les rues au Salvador...

les mariachis

Ma grand-mère a eu 94 ans le 8 septembre. Pour les familles en Amérique centrale, c'est la famille, la musique et les gâteaux ! Au salvador la tradition c'est de faire des pasteles, ce sont des beignets triangulaires fourrés de pomme de terre, c'est un régal ! Avec de bons gros gâteaux à la crème comme on sait les apprécier au Nica ^^ Pour l'occasion Isabel avait fait appel à un groupe de mariachis, ma grand-mère adore ça !!

Voila la maison da ma grand-mère, c'est une viellle maison traditionnelle des campagnes du Salvador. Le grand plat en pierre, le metate, servait et sert encore dans certaines maisons à écraser les grains de maïs pour en faire la pâte qui servira à faire les tortillas ou les pupusas !

la meilleure bière au Salvador

La suprema qui est ma foi très bonne mais qui ne détrone pas (dans mon coeur) la Tona du Nica (n'est-ce pas Solidarité Nica ?) et les pupusas !!!! C'est le plat typique -ça n'éxiste nul part ailleurs- ! Ce sont des galettes de maïs (comme des tortillas) fourrées de fromage (fondu), de frijoles (haricots noirs/rouge), de viande ou de loroco (un petit fruit vert qui se moue grâce au metate), c'est un délice. Les salvadorien.ne.s en mangent à tous les repas ou à tout moment de la journée.

el palacio presidencial

Avec Estefania, nous avons passé 3/4 jours dans la capitale. Nous étions logées chez sa grand-mère qui vend des produits cosmétiques soi-disant français avec des noms bizzares...

J'ai pu revoir mon bô papa (le papa de Mélanie) que j'avais à coeur d'appeler "papito" quand j'étais petite. Armando a connu mon père, tout deux faisaient parti du FMLN. Armando, jefe de radio rebelde (la radio du FMLN retrasnmise dans les montes et captée par la guerilla), puis représentant en France du parti. Mon père, Eugenio, avait créer avec des amis musiciens, un groupe de musique pour soutenir le front. "La banda Tepeuani" qui soutenait le mouvement d'insurection était amenée à jouer dans les montagnes et a fait une tournée en Europe, dont à l'Olympia à Paris (avec Carlos Puebla et Mercedes Sosa, en guest). Mon père aime raconter pleins d'anecdotes sur ses expériences. Ce groupe a été co-créé par l'oncle de ma soeur (vous suivez?) que j'ai rencontré. Sa femme, est elle, manager du groupe hondurien "Los guaraguaos" et du chanteur nicaraguayen Luis Enrique Mejia Godoy, petit monde...